dimanche 23 mai 2010
Les liens pour les travaux de 4e en géographie
http://www.levoyageur.net/pays.php
Pour la fiche signalétique des ensembles régionaux étudiés :
http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/default.asp?page=dossiers_web/indic_regions/indic_regions.htm
samedi 15 mai 2010
Cours "Le Japon"
Japon est un ensemble d’îles (archipel) : avec quatre îles principales => Hokkaïdo, Honshu, Shikoku, Kyushu : carte 2 p. 229
Population : quelques 130 millions d’habitants.
Pays vaincu en 1945 et occupé, c'est aujourd’hui la deuxième puissance mondiale, un pôle majeur de la Triade.
Problématique : Comment le Japon est-il devenu un géant économique ? Quelles sont les limites de cette puissance ?
I) LE JAPON, DEUXIEME PUISSANCE MONDIALE, UN POLE INCONTOURNABLE DE LA TRIADE.
A) Une puissance économique
1/ C'est une puissance commerciale :
DOCS 2 p.234 et 1 p. 232
- Le Japon : 2ème puissance économique mondiale et 3ème puissance commerciale (après les Etats-Unis et l'Allemagne).
- Sa balance commerciale très excédentaire (cela veut dire que le Japon vend plus de produits japonais à l'étranger qu'il n'achète de produits étrangers) : forte exportation des biens de consommation et d’équipement (des voitures à la haute technologie, en passant par la photo, l'audio, l'informatique avec des FTN comme Sony, Toyota, Mitsubishi…). Le Japon limite au maximum les importations : il est très difficile de vendre des produits au Japon quand on est une entreprise étrangère (exception faite des produits de luxe, notamment français, comme la haute couture, les parfums, le champagne…) et de, toute façon, les Japonais préfèrent consommer des produits japonais... La seule exception, ce sont les ressources énergétiques dont le Japon manque.
- Ses principaux partenaires économiques sont les pays d’Asie (avec quelques soucis avec la Chine, séquelles de la Seconde Guerre mondiale : DOC 4 p.235, mais cela est en train d'évoluer : DOC 1 p.234), les Etats-Unis et l'Union européenne.
2/ C'est une puissance financière :
DOC 1 p. 234
- IDE (Investissements directs à l'étranger) : les capitaux japonais sont présents sur tous les continents. La majeure partie des produits japonais sont fabriqués à l'étranger, notamment dans les pays-ateliers d'Asie du Sud-Est.
- La bourse de Tokyo est la 2ème mondiale après Wall Street (Kabuto Sho)
3/ C'est une puissance industrielle :
L'industrie joue un rôle essentiel dans l'économie japonais. Le Japon représente à lui seul 15% du PIB mondial (2ème derrière les Etats-Unis).
Son industrie lourde est puissante : c'est le 1er producteur d’acier, le 3ème pour le raffinage pétrolier… Ces activités sont concentrées sur le littoral qui a été aménagé pour cela (DOCS 1 p.232 et 1 p.238).
La sidérurgie s’est adaptée à la concurrence et résiste fort bien...
En terme de construction navale, le Japon est au 2ème rang mondial, derrière la Corée du Sud (il est vrai qu'il a longtemps été premier…).
En ce qui concerne l'automobile : en 1946, le production était nulle (le Japon ne fabriquait pas de voitures). Aujourd’hui, il est au 1er rang mondial avec Toyota, mais aussi Nissan, Honda…
Enfin, le Japon est premier rang pour les industries de haute technologie pour l’électronique (ex. Canon), la robotique (DOC 3 p.233) ou les biotechnologies.
B) Une puissance mondiale et régionale
Le Japon, outre le fait qu'il soit l'un des pôles de la Triade, est également le centre économique de l’Asie-Pacifique. Les pays du continent asiatique lui fournissent matières premières (pétrole, gaz, etc) contre des produits de technologie, des services et des capitaux. Tous les pays ateliers d'Asie du Sud-Est ont copié le modèle de développement adopté par le Japon dans les années 50 : être un Etat-atelier d'abord pour faire entrer des capitaux étrangers, puis produire des produits de moyenne technologie pour assurer l'approvisionnement du pays (et donc n'avoir plus à acheter ces produits à l'étranger), tout en développant la recherche et la haute technologie pour devenir n°1 partout dans le monde. Cette tactique a déjà bien réussi pour les Dragons qui, grâce à cela, ont quitté le Sud pour intégrer le Nord (cf. le cours de géographie sur l'organisation du monde actuel) et commence à marcher pour d'autres pays d'Asie. La contrepartie, c'est que les Dragons et la Chine sont désormais des concurrents économiques du Japon….
II) LES FONDEMENTS DE LA PUISSANCE
A) La maîtrise d’un territoire hostile
Le Japon est un petit archipel de 378 000 km2, constitué de 4000 îles qui fait environ 2000 kms du nord au sud (DOC 2 p.229).
Les 4/5e du territoire sont constitués de montagnes (le Mont Fuji culmine à 3776 mètres). Les montagnes sont peu habités et les forêts peu exploités. Les plaines littorales exiguës (peu larges)… La conséquence est que beaucoup de Japonais (deux fois la population française) doivent "s'entasser" dans un petit pays (pour rappel : la France a une superficie de 550 000 km2), occupé principalement par des montagnes…Cela donne une occupation de l'espace très dense…PHOTO p.227, DOCS 1 p.230, 2 p.237… On élève même les vaches dans des bâtiments à étages : DOC 4 p.231.
La solution trouvée par les Japonais ? => la construction de terre-pleins permet de maîtriser un territoire hostile et de gagner des terres sur la mer : DOCS 1 p.236, 1 p.238 et 2 p.239 .
On a également construit des tunnels et des ponts pour relier les îles entre-elles. (tunnel de 54 km entre Honshu et Hokkaido).
Le réseau de transport est très dense entre les villes : autoroutes, lignes aériennes, Shinkansen (le train à grande vitesse qui dessert toute la mégalopole).
En plus, le Japon est soumis à des phénomènes naturels incontournables : tremblements de terre (ex. Kobé en 1995 : DOC 2 p.230), typhon, tsunamis… Les contraintes naturelles sont très fortes et nombreuses : la CARTE 3 p.230 vous les détaille…
Là encore, on a trouvé des solutions => Bâtiments aux normes antisismiques, éducation dès le plus jeune âge pour savoir quoi faire en cas de catastrophe naturelle, digues brise-lames…
B) La population : les hommes acteurs de la puissance
130 millions avec de fortes densités de population : 337 hbts au km2 en moyenne. Cela fait qu'il y a une forte concurrence entre les activités économiques et les hommes pour l’occupation de l’espace… D'où les terre-pleins et polders…
80% de la population est urbanisée. Les plus grandes agglomérations se trouvent au sein de la mégalopole. Tokyo compte 31 millions d’habitants, c'est l'une des plus grandes villes du monde. Avec Osaka et Nagoya, ce sont près de 54 millions d’habitants qui se trouvent sur une bande de territoire de près de 1200 km.
D'un point de vue démographique, le Japon connaît un problème de vieillissement. La croissance démographique est faible, puisque la natalité l'est (9,4 pour mille) et que la mortalité est basse (7 pour mille) : cf. les mécanismes de la transition démographique vus dans le chapitre de géographie sur l'organisation du monde actuel.
L'espérance de vie est très élevée, c'est même la plus élevée au monde : 85 ans pour les femmes, 78 ans pour les hommes.
C) Le rôle de l’Etat et de l’entreprise
L'Etat joue un rôle important dans l’économie :
- politique de protectionnisme : il prend des mesures pour limiter les importations étrangères et faciliter les exportations japonaises.
- l'Etat a également créé le METI (Ministère de l’industrie et du commerce) qui contrôle la vie économique par l’information (étude de marchés –chercher ce qui se viendrait le mieux dans telle ou telle région du monde-, recherche des nouvelles technologie, promotion des produits japonais à l’étranger…) et oriente la production industrielle en fonction du marché (ne produire que ce qui se vend).
Il existe aussi ce que l'on appelle les "grandes maisons de commerce" : les SOGO SOSHA liées aux FTN qui servent d'intermédiaire dans le commerce mondial. Les principales FTN japonaise ont d'ailleurs leurs propres sogo soshas. Ces maisons de commerce contrôlent la moitié des exportations et les 2/3 des importations. Elles sont aussi (et surtout) implantées à l’étranger, soit directement là où il faut agir...
Les FTN japonaises s'appellent les keiretsu (Mitshubishi, Fuji…) et sont très organisées. Elles entretiennent des relations étroites avec les petites entreprises japonaises qu'elles font travailler pour elles : ces petites entreprises, ayant ainsi des commandes importantes de la part des keiretsu emploient 80% de la main d’œuvre japonaise.
Enfin, le Japon a une grande capacité d’innovation : d'énormes moyens sont mis sur la recherche et le développement avec aide de l’Etat : ex. technopôle de Tsukuba à Tokyo.
Il faut ajouter à cela que la main-d’œuvre japonaise est qualifiée (très diplômée, l'enseignement étant très important au Japon : la sélection se fait dès la maternelle vers certains types d'école!) et respectueuse de l’autorité et de la hiérarchie (il fut un temps où un employé en grève japonais allait travailler, comme d'habitude, en portant juste un brassard au bras indiquant qu'il est "en grève"…). Mais, ce modèle est remis en cause : les suicides importants chez une jeunesse sous pression scolaire constante pour réussir (certains se suicident parce qu'ils n'ont pas obtenu l'école qu'ils voulaient ou parce qu'ils n'ont pas obtenu l'équivalent du bac…), 20 jours de congés par an, cela semble de plus en plus trop court pour les salariés japonais…
III) UNE PUISSANCE INCOMPLETE
A) La dépendance extérieure
Le Japon est soumis à une forte dépendance agricole, minière et énergétique car il manque de terres cultivables et de ressources naturelles.
C'est donc le premier importateur mondial de produits alimentaires et de matières premières (80% de l’énergie consommée est importée). Il est même dépendant à 100% des pays étrangers pour le pétrole.
Le Japon souffre régulièrement de crises économiques, plus ou moins graves, depuis 1991 qui renforcent sa dépendance extérieure (surtout lorsque la valeur de la monnaie japonaise, le yen baisse : ce que le Japon exporte lui rapporte donc moins). Le chômage devient persistant (5,7% de la population active totale).
B) Un rôle politique mineur
La constitution de 1946 (imposée par les Etats-Unis après la Seconde Guerre mondiale) lui empêche de faire la guerre. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir une armée (c'est même la 4ème armée mondiale en termes d'équipement, grâce à la haute technologie que développe le Japon). En revanche, le pays ne dispose pas de force nucléaire (il a développé le nucléaire civil, pour produire de l'électricité, mais pas le nucléaire militaire). De toute façon, la population japonaise, traumatisée par Hiroshima et Nagasaki en 1945, ne veut pas entendre parler de bombe nucléaire. Le Japon est donc sous la protection nucléaire des Etats-Unis (on appelle ceci le "parapluie nucléaire"), ce qui veut dire que si on attaque le Japon avec une bombe atomique (hypothèse peu probable, on est bien d'accord…), ce sont les Etats-Unis qui ripostent à sa place.
Le Japon a également un rôle diplomatique faible dans le monde. Satellite des Etats-Unis, il intervient peu dans les relations internationales (ce qui revient à dire qu'il s'implique peu dans le règlement de crises internationales qui ont ou pourraient avoir lieu). Le gouvernement et la population japonais désirent cependant jouer un rôle plus important dans les affaires du monde et le maintien de la paix et revendiquent leur entrée au Conseil de sécurité de l’ONU comme membre permanent.
CONCLUSION : L’ORGANISATION DE L’ESPACE JAPONAIS
CARTES 2 p. 232 ET 3 p.230
On oppose un "Japon de l'endroit" ouvert sur le Pacifique et ayant de nombreuses relations, essentiellement économique avec le continent américain, mais également de l'Europe où se trouvent les plus fortes densités de population à un "Japon de l'envers", plus rural, plus fermé, notamment à cause des relations quelques peu tendues que le pays entretient avec la Chine.
D'un point de vue de l'organisation interne du pays, on distingue :
- Le centre : Osaka-Kobé-Kyoto, et la région Nord de Kuyshu, l'axe majeur, la mégalopole japonaise. C'est là que se concentrent toutes les activités de commandement et de production.
- La périphérie proche : les régions du nord et du nord-ouest de Honshu. L'industrialisation y a été plus tardive, mais n'est pas négligeable, et c'est une zone d'activités agricoles (riziculture) et de pêche importantes ;
- Les périphéries délaissées : beaucoup, beaucoup moins dynamiques économiquement. Il s'agit d'Hokkaido (agriculture pas très performante et ressources minières peu importantes) et au Sud, des îles comme Ryu Kyu (cultures tropicales et tourisme).
Cours "Les Etats-Unis d'Amérique"
I) LES FONDEMENTS DE LA PUISSANCE
Fondements = ce que l'on estime être à l'origine de la puissance. Parfois, il est difficile de distinguer les fondements de la puissance des manifestations de celle-ci : ex FTN
A) Un territoire immense et maîtrisé
CARTE p. 201
50 États (dont 2 hors masse continentale : Alaska et Hawaï) = 9,4 millions de km2
4500 km de New York au Pacifique, 2000 km de la frontière canadienne à celle du Mexique
Conséquence d'une telle immensité :
* 7,8 millions de km2 aux latitudes moyennes qui sont cultivables = seuls 200 millions d'hectares sont effectivement mis en culture (le reste est conservé en "réserve").
* une grande diversité climatique : elle permet des cultures variées, y compris plantes tropicales, en plus des céréales…
* une grande richesse du sous-sol : pétrole (400 millions de tonnes), charbon (les réserves du territoire peuvent alimenter encore le pays pendant quatre siècles), minerai de fer… (CARTE 2 p. 210)
C'est un espace maîtrisé en dépit des fortes contraintes (comme les montagnes Rocheuses, difficiles à franchir) :
Importance du réseau routier (plus de 6 millions de km de routes dont 90 000 d'autoroutes + DOC 4 p.211), réseau ferroviaire et desserte par voie aérienne (vols intérieurs) bien supérieure à celle de l'Europe (Pour aller de Seattle à Boston : 1000 km A/R = 90$ NB : 1 € = environ 1,3497$...).
B) Une population dynamique
Quelques 300 millions Américains alors que territoire était pratiquement vide, il y a deux siècles.
CARTE 1 p. 202
Certes très inégale répartition, mais…
C'est une population nombreuse, ce qui est un atout pour économie car elle représente marché important et solvable (ayant de l'argent) car possédant (en moyenne) un très haut niveau de revenus (PIB/hbt = 40 000 $)
Cette croissance rapide est due à des vagues successives de migrations.
Voir composition : DOC 2 p. 202
Immigrants = main-d'œuvre peu qualifiée, donc peu chère….
Mais, les Etats-Unis drainent aussi la moitié des migrants du monde de la formation supérieure = brain drain (migration des cerveaux)
La population essentiellement urbaine (79%) et très mobile (15% des Etasuniens déménageant tous les ans : 43 millions de déménagements en 2000) : c'est aussi un facteur de dynamisme. Cette population mobile est toujours à l'affût d'une promotion dans le cadre professionnel.
Il y a aussi une question d'état d'esprit : le rêve américain encore très présent, celui du self made man (la croyance que n'importe quel individu peut réussir et devenir riche aux Etats-Unis, s'il en a la volonté et s'en donne la peine), mythologie de la réussite : cela induit une culture de l'esprit d'initiative et une volonté d'entreprendre qui sont liées au capitalisme et au libéralisme.
C) Une économie puissante et diversifiée
Etats-Unis = PIB le plus élevé du monde (20% PIB mondial)
5% de la population du globe = 25% richesse mondiale produite
1) Une agriculture ultra performante :
DOSSIER p.216-217
Puissance agricole de 1er ordre. Les Etats-Unis sont aux 1ers rangs dans la plupart des productions = ils fournissent 20% de la production agricole mondiale.
C'est une agriculture quasi industrielle avec la mécanisation (récolte avec des machines), la motorisation (utilisation massive d'engins à moteur, les engrais, les semences OGM, les pesticides, le bétail élevé dans de gigantesques exploitations appelées feedlots…). De nombreuses exploitations dépassent les 250 hectares.
L'agrobusiness (système agro-industriel = DOC 3 p.217) est un aspect important de l'économie étasunienne : l'agriculture n'est qu'un maillon dans un système plus complexe et très rentable.
L'agriculture est un secteur également très subventionné : l'Etat fédéral américain aide beaucoup financièrement ses agriculteurs, afin que ceux-ci demeurent compétitifs.
2) Une industrie innovante et puissante :
CARTE 1 p.218
Les Etats-Unis sont à la pointe de l'innovation avec des industries de haute technologie très développées = aérospatiale et aéronautique (Boeing), électronique (IBM), informatique (Microsoft)…
Les industries traditionnelles (textile, sidérurgie) du Nord-Est (région appelée la "Manufacturing Belt" = la ceinture industriel) ont surmonté en partie la crise des années 70 et se sont modernisées.
Bémol : il y a encore des difficultés dans l'industrie automobile.
L'espace industriel étasunien s'évalue à l'échelle mondiale
- Exemple des maquiladoras (DOC 2 p.218)
- Délocalisation et implantations à l'étranger, notamment en Asie du Sud-Est (DOC 3 p.218).
3) Les services (tertiaire) : le secteur le plus dynamique
DOSSIER p.214-215
75% richesses du pays sont produites par le secteur tertiaire
Ce secteur est créateur des 3/4 des emplois ces 5 dernières années.
Il est très diversifié (DOC 2 p.214) : finances (banques), recherche, internet…
La moitié des prix Nobel et des brevets de haute technologie sont étasuniens. Les Etats-Unis à eux seuls représentent des capacités de recherche supérieures au Japon, à l'Allemagne, à la France et au Royaume-Uni réunis. Cf. DOC 4 p. 212
Asso universités us, labos recherche et FMN ds technopôles (Silicon Valley où naissance internet = DOC 1 p.212).
Les Etats-Unis maîtrise les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) soutenues par internet = naissance d'entreprises à croissance rapide (les "Start up") dont certaines sont aujourd'hui des géants économiques mondiaux comme google (créé en 1998)
II) LES MANIFESTATIONS DE LA PUISSANCE
Manifestations de la puissance = à quoi voit-on puissance ? Par quoi est-ce visible ?
A) La puissance économique
1/ Une puissance financière
- Le $ (dollar) est une monnaie qui continue à jouer le rôle de monnaie de référence mondiale, ce qui assure aux Etats-Unis une position dominante. Certains produits ne sont vendus qu'en dollar, par exemple, comme le pétrole.
- Les flux d'investissements à l'étranger (le fait d'investir de l'argent dans des entreprises étrangères à l'étranger ou de s'implanter à l'étranger) sont massifs (essentiellement dus à l'implantation des transnationales) et se dirigent essentiellement vers les autres pôles de la Triade (UE, Japon, Amérique du Nord)
- La bourse de Wall Street à Manhattan est la première place boursière du monde.
2/ Une puissance économique
Firmes transnationales (FTN) sont le symboles de la place dominante des Etats-Unis.
Les FTN américaines sont le moteur de la croissance mondiale. La moitié des profits des 500 entreprises mondiales est réalisé par des firmes américaines.
La plupart des transnationales ont leur siège aux E.U. (30% des 500 premières entreprises mondiales).
Les domaines clés sont la biotechnologie, l’informatique, l’électronique et l’aéronautique
3/ Une puissance commerciale
Les Etats-Unis réalisent environ 13% du commerce mondial et le 2nd exportateur mondial derrière l'Allemagne.
* Ses principaux partenaires commerciaux sont :
- Les pays membres de l'ALENA (premier client et second fournisseur)
- La façade Asie/Pacifique (surtout le Japon et la Chine)
- l'UE : 3° partenaire commercial.
* Les EU exportent et importent essentiellement des produits manufacturés (pour les matières premières ils sont presque autosuffisants, sauf les hydrocarbures, c'est-à-dire le pétrole et le gaz naturel).
* Pour faciliter ces échanges, les EU ont réussi à faire baisser les barrières douanières, dans le cadre de l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce, où ils jouent un rôle prépondérant)
B) Les Etats-Unis, "gendarmes du monde" ?
1/ Une présence internationale
CARTE 1 p.208
Les Etats-Unis tendent à devenir les "gendarmes du monde" :
* Présence de troupes et de bases militaires dans de nombreux pays où il y a des intérêts stratégiques.
* Flottes de guerre présentes sur toutes les mers (sous-marins nucléaires, porte-avions…).
* Satellites qui renseignent le Pentagone en permanence sur les mouvements de troupes sur tous les continents.
Ainsi, le formidable arsenal nucléaire et conventionnel (les armes et missiles autres que nucléaire) montre que la capacité d'intervention des Etats-Unis est très supérieure à celle des autres pays.
La puissance de la diplomatie étasunienne est considérable : se veulent (et se présentent comme tels) gendarmes du monde. Depuis la chute du communisme soviétique, ils sont la seule superpuissance qui reste.
C'est un rôle d’ailleurs ingrat : quand agissent ,on leur reproche leur impérialisme (la volonté d'imposer leur volonté et leurs décisions); quand ils n’agissent pas, on leur reproche de ne pas intervenir…
2/ Une puissance militaire au service de la domination politique et commerciale ?
DOC 2 p.208
- Les interventions étasuniennes sont souvent "ciblées" : elles traduisent une volonté d'influence politique et de s'ouvrir de nouveaux marchés économiques.
- Les ventes d'armes représentent un des premiers postes excédentaires dans les échanges… Vendre des armes demeure une source de bénéfices considérable pour le pays.
C) La diffusion d'un modèle social et culturel étasunien :
La "mac-donaldisation" du monde
1/ Une "culture de masse"
DOC 3 p.208
La culture américaine est une culture populaire, de masse, qui pénètre l'ensemble du monde dans tous les domaines. (Mac Do, Coca, le cinéma hollywoodien, les séries télé…)
Cette "culture des marchands" génère des profits très élevés. (ex. les droits TV, vidéos, musique et films qui génèrent un excédent de 10 milliards de $/an)
2/ Les vecteurs de l'American Way of Life
Ainsi, le mode de vie de nombreuses populations hors des Etats-Unis s'américanise grâce à :
- la maîtrise des techniques, des réseaux d'informations (CNN, Internet). Les 3/4 des images projetées dans le monde (TV et cinéma) viennent des EU
- le mélange culturel de la population américaine qui fait que cette culture trouve un écho dans le monde.
L'American Way of Life (une vie de confort avec un quotidien qui dispose de tous les ustensiles modernes) renvoie au "rêve américain" : réussite matérielle + promotion sociale possible pour tous.
III) LES LIMITES DE LA PUISSANCE
A) Le continent américain : chasse gardée des Etats-Unis
Principes énoncés par le Président Monroe en 1823 : le continent américain est considéré comme « chasse gardée » des Etats-Unis.
Avec l’ALENA : renforcement de leur emprise = cet Accord de Libre Echange Nord-Américain entre EU/Canada/Mexique, ratifié en décembre 92, est appliqué à partir janv. 94. Son but est la libre circulation des biens et des services. C'est une création pour rivaliser contre l’UE = limiter la concurrence européenne et donner un nouveau souffle aux industries des Etats-Unis et du Canada en leur trouvant des débouchés. L'intégration du Mexique est une volonté de Washington = il s'agissait de mettre un frein à l’émigration clandestine et de pouvoir disposer d'une main-d'œuvre peu chère dans les maquiladoras.. Les Etats-Unis ne considèrent donc pas de la même façon leur partenaire canadien (pays développé comme eux) et le Mexique, plutôt considéré comme un pays sous-traitant. L’ALENA représente 385 millions de consommateurs. Les Etats-Unis voudraient l’étendre à tout le continent américain, ce qui provoque de vives réactions de certains pays. En réaction, certains pays tentent leur propre organisation pour empêcher l'extension de l'ALENA : le MERCOSUR (Brésil/Argentine/Paraguay/Uruguay).
B) Une concurrence économique des autres pays de plus en plus rude
Face à la montée en puissance de certains pays, les Etats-Unis se montrent de plus en plus agressifs sur les marchés : ils accusent les Européens de concurrence déloyale (qui viennent les concurrencer dans deux domaines clef = l’agriculture et l’aéronautique avec Airbus) et s’inquiètent de la concurrence japonaise et des NPI asiatiques. Les partenaires de la Triade sont aussi des rivaux redoutés qui se livrent véritables guerres commerciale :
- Les Etats-Unis ont imposé une augmentation de la valeur du yen pour limiter le commerce extérieur du Japon (1er Endaka – c'est le nom que l'on donne à ce procédé - en 1985) : plus le yen est cher, plus le prix des exportations japonaises est élevé, donc ils vendent moins…
- guerre du blé avec la CEE en 1986, guerre des téléviseurs avec le Japon en 1987
- Tensions avec la France pour le libre accès aux aéroports français en 1996, etc.
C) La contestation de l’hégémonie diplomatique et culturelle américaine :
La civilisation américaine est contestée par des civilisations plus dynamiques démographiquement et en plein essor éco = Asiatisme et Islam
Développement de l'iintégrisme = apparition d'États islamiques en opposition avec la civilisation occidentale symbolisée par les Etats-Unis (jugée dominatrice et laïque, méprisante et dangereuse).
Malgré l'acculturation (la mise en place d'une culture commune très américanisée) occidentale du monde, des foyers de production régionaux importants subsistent :le cinéma indien ou égyptien, la télévision brésilienne.
L'universalisme de la culture américaine est parfois contesté : en 1997, les pays de l'A.S.E.A.N. ont contesté la vision américaine des droits de l'homme centrée sur l'individu en faveur d'une vision asiatique prônant le respect de la famille, de la discipline, de l'autorité.
Les interventions étasuniennes dans le monde ne cesse de provoquer des contestations et des oppositions : leur présence en Irak ou en Afghanistan, par exemple, ressemble fort à un échec cuisant des objectifs initiaux….
CONCLUSION : L'organisation régionale des Etats-Unis
DOSSIER p.220-221
1/ Une puissance mondiale qui s’appuie largement sur le Nord-Est (Manufacturing belt)
a - Un ensemble homogène
- Peu vaste, mais très peuplé = 35 % population totale des Etats-Unis.
- Raisons historiques :
* La côte Est est le premier foyer de peuplement (les 13 colonies anglaises d’origine), interface avec l’Europe, de l'autre côté de l'Atlantique.
* La région des Grands Lacs : c'est la première extension, puis la base-arrière du territoire lors de la conquête de l’Ouest.
Résultat : un réseau urbain dense et complet : la Mégalopolis
- Crise industrielle et conséquences :
1970-1980 : crise industrielle touchant de nombreux secteurs de la Manufacturing Belt (sidérurgie, textile, auto) => départ population vers Sud
Augmentation du chômage + friches industrielles (zones industrielles laissées à l'abandon)
b - Renouveau et recomposition
· Renouveau
Reconquête des centre-villes : grandes opérations d’urbanisme.
Implantation de technopôles le long des autoroutes.
· Recomposition de l’espace régional
- La Mégalopolis se renforce : elle demeure un foyer majeur de peuplement et d’activités.
New-York est un pivot majeur. Le tiers des transactions mondiales se font à New York
- Région des Grands Lacs : affaiblie.
Mais la région Nord-Est demeure la région de la puissance financière, économique, politique, liée au monde.
2/ La Sun belt (Ceinture de soleil), la périphérie dynamique
Région où l’on trouve les rythmes de progression économique les plus forts.
Trois points forts : Californie, Texas, Floride. Plus récent : Puget Sound (= nord-ouest autour de Seattle)
a - Une région attractive :
- Cadre naturel
- Situation géo : interface triple :
- Asie-Pacifique
- Canada
- Amérique Sud (Caraïbes, centrale et Sud) : frontière avec Mexique => villes doubles et maquiladoras.
=> Essor population exceptionnel.
Depuis 1950 : sa population a plus que doublé (40% de la population des Etats-Unis)
=> Développement économique :
- Industrie Haute technologie : Seattle (aviation avec Boeing) - Houston, Dallas, Cap Kennedy en Floride (Aérospatiale)
- Agriculture dynamique
- Services : Accueil retraités + tourisme : la Floride reçoit autant de touristes que l’Espagne.
b - Des contrastes spatiaux.
- Façade Pacifique : Californie + Pudget Sound = centres de développement
Californie : Premier Etat pour la population, l'agriculture, l'industrie et le PIB.
Au delà : quelques îlots de développement autour des villes en plein désert.
- « Nouveau-Sud » : Texas-Floride. Métropoles puissantes, mais peu reliées entre elles.
- « Vieux Sud » : autour d'Atlanta : cet espace est la région la moins attractive de la Sun Belt.
c - Les limites.
Société à deux vitesses : forts écarts sociaux dans cette région riche et développée.
* millions de clandestins en situation précaire.
* beaucoup d'emplois peu payés et sous qualifiés.
3/ L’Amérique intérieure marginalisée et les "Amériques externes"
a - L’Amérique intérieure.
Peu attractive
=> Faible densité de population, pas de villes majeures, réseau urbain très faible.
* Mais, c'est un centre agricole. La capacité de production est très importante dans les Grandes Plaines
* Près des Rocheuses : mines et tourisme (Parcs Naturels, casinos avec Las Vegas.
b - Les « Amériques externes ».
Alaska et Hawaï : Espaces intégrés à la Sun Belt.
- Activités : Tourisme : Alaska, mais surtout Hawaï : 5 millions de visiteurs - Militaire : bases aéronavales (Pearl Harbor) - Agriculture : ananas, canne à sucre - Matières premières : l'Alaska fournit 1/4 du pétrole des Etats-Unis.
Cours "L'organisation du monde actuel"
I) Une économie mondialisée
PREMIERE SERIE DE QUESTIONS "Une économie mondialisée".
A) Qu'est-ce que la mondialisation ?
C'est un fait majeur depuis la fin du XXe siècle (1985)
Qu'entend-t-on par mondialisation ?
Elle repose sur une idéologie qu'on appelle le LIBÉRALISME élaborée par Adam Smith au XVIIIe : Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776).
Idées qu'il développe =
* il existe des lois naturelles régissant l'économie (la loi de l'offre et de la demande, par exemple)
* donc, il ne faut pas d'intervention de l'État, sauf dans quelques cas très particulier.
* sa théorie peut se résumer à "laisser faire, laisser passer" (ne pas intervenir dans l'économie et laisser circuler les marchandises et les capitaux).
Le système économique permettant d'appliquer les principes du libéralisme, c'est le CAPITALISME
Idées = * les entreprises sont privées,
* elles sont soumises à la concurrence que l'on ne doit pas empêcher
* leur objectif est de rechercher avant tout le profit
Mise en place progressive d'une économie mondialisée =
Les économies sont interdépendantes et ce qui se passe dans un pays monde peut avoir des répercussions à l’autre bout de celui-ci. Aujourd’hui, l'économie est mondiale : le monde tend à constituer, de + en + nettement, un ensemble de territoires parcourus et reliés par des flux (des déplacements) massifs d'hommes, de marchandises, de capitaux (argent investi dans des affaires), d'informations. Cela fonctionne en interaction (en étant lié les uns aux autres) = c'est ce qu'on appelle le "système-monde". Ce fonctionnement est soutenu par l'idéologie libérale affirmant que les échanges et l'ouverture des pays aux produits d'autres pays sont créateur de croissance et de richesse.
B) Les manifestations de la mondialisation
Le consommateur d'aujourd'hui a accès aux produits du monde entier (avocats et pamplemousse israéliens, hi-fi japonaise, cinéma américain, vêtements fabriquées en Indonésie ou au Maghreb, voitures allemandes…).
L'interdépendance des économie se traduit par la mondialisation des échanges (les flux parcourent la planète entière) et l'augmentation du volume des ces derniers (on échange de plus en plus de choses) : échanges de matières premières, de produits alimentaires et manufacturés, mais aussi de technologie, de services, de capitaux, de main-d’œuvre (migrations internationales).
Facteur primordial, c'est la levée progressive, depuis la fin de la 2nde Guerre mondiale, des obstacles à libre circulation biens et capitaux, grâce au GATT (devenu l'OMC) : en faisant disparaître toutes les réglementations protectionnistes (comme les frais de douane = ce que l'on paie pour vendre ses produits dans un autre pays.
1/ Des échanges croissants de marchandises
Circulation d'une quantité croissante de marchandises : multipliée par 5 depuis le milieu des années 70.
Raisons :
- Le progrès des transports : chute des coûts des transports aériens et surtout du fret maritimes qui valorisent les façades maritimes = les 3/4 des échanges se font par voie maritime (généralisation des conteneurs : 300 hommes et une semaine pour décharger les navires à Manchester au début des 70's contre 30 dockers et 2 jours maxi de nos jours).
- Les différenciations d'espaces : les zones productrices d'énergie ou de matières premières ne sont pas les zones de consommation (voir l'exemple des flux pétroliers : les pays qui consomment le plus de pétrole ne sont pas ceux qui le produisent , idem pour les zones productrices de produits tropicaux destinés aux marchés du Nord, car ce ne sont pas les Ivoriens qui mangent toute la production d'ananas de Côte-d'Ivoire...
2/ Le spectaculaire essor de la part des échanges de services et de capitaux
Les échanges de services représentent 1/4 du commerce mondial contre 14% dans les 70’s. Par exemple, il n'y a plus de repos pour les capitaux (cf les heures décalées des bourses mondiales : une bourse ferme au moment où une autre ouvre ailleurs dans le monde). Les services représentent 50 à 70 fois les échanges de marchandises. Ils sont passés d'une valeur de 1 milliard de $ au milieu 70’s à 1 400 milliards en 1996…
Abolition de l’espace et le temps. D’un bout à l’autre de la planète, on peut instantanément donner des ordres, déplacer des milliards d'une banque à l'autre, d'une bourse à l'autre, inonder la planète d’images, envoyer un message,…
C) Les principaux acteurs de la mondialisation :
1/ Les États
Il est habituel de considérer les États comme des acteurs économique à part entière : "les Etats-Unis, 1er producteur d'avions mondial", etc. Mais, ce n'est pas si pertinent que cela puisque c'est l'entreprise privée Boeing qui est le premier producteur mondial d'avions…. De nos jours : 40% du commerce mondial relève des échanges inter-entreprises (entre entreprises privées).
Mais, les États jouent quand même un rôle dans la mondialisation = par leurs orientations budgétaires, parce que ce sont de gros clients des entreprises privées, par leurs commandes d'armement, d'infrastructures pour aménagement le territoire (TGV, autoroutes…), ce sont les Etats qui contrôlent les flux migratoires, etc.
Et les Etats jouent un rôle important dans les organisations internationales et régionales.
2/ Les organisations internationales
FMI (Fond Monétaire International) : organisation dépendant de l'ONU et agent important de la mondialisation dans les pays du Sud.
Au sein du FMI, les pays du Nord ont un poids déterminant et notamment les Etats-Unis. Le FMI intervient pour soutenir les économies défaillantes en accordant des prêts. Mais, il y a une contrepartie = les pays qui bénéficient de ces prêts doivent accepter de mettre en place des politiques libérales de privatisation et d’ouverture commerciale quasi forcées, dont les conséquences sociales sont souvent très néfastes : le FMI recommande souvent de réduire les dépenses du secteur public en diminuant les dépenses liées à la santé, l'éducation ou la justice…
OMC (Organisation Mondiale du Commerce): créée en 1995, agence spécialisée de l'ONU. Elle fonctionne un peu comme une cour de justice pour régler les litiges commerciaux entre pays membres. Elle se veut aussi l'instrument d'une plus grande libéralisation des échanges (et notamment des services). Son ancêtre = le GATT.
3/ Les organisations régionales
Ce sont les organisations comme l'UE, le Mercosur, l'ALENA, etc…
Objectifs :
* unir des forces économiques pour mieux s'insérer dans la mondialisation, dans le commerce mondial
* mais aussi, éventuellement, faire des zones de marchés protégés en cas de repli économique (faire du commerce entre Etats membres si l'économie mondiale va mal).
Cela ne les empêche pas d'entretenir des liens entre elles : UE et Mercosur ont des relations économiques entre elles.
4/ Les FTN
Production et vente dans le monde entier pour certaines grandes entreprises (dont la plupart sont étasuniennes, d'ailleurs) : on les appelle Firmes TransNationales (pendant longtemps, on disait aussi FMN : Firmes MultiNationales).
Les entreprises les plus puissantes se structurent en réseaux couvrant l'espace mondial.
Leurs choix d'implantation relèvent de stratégies d'entreprises complexes. Selon les cas :
* elles privilégient le savoir-faire, les compétences techniques et la recherche (pour les industries de pointe) et s'installent dans les pays où on trouve ce type de main-d'œuvre qualifiée).
* pour d'autres, c'est le faible coût main-d'œuvre qui conditionne leur choix de localisation de leurs usines (textile, électroménager, chaussures : des entreprises comme Nike ou Ikea font fabriquer leurs produits en Asie du Sud-Est et en Chine)
* parfois, c'est la proximité des marché de consommation : autant installer des usines de production de choses dans des pays où les habitants sont en mesure de se payer ces produits...
D) Le "village-monde"
Les comportements s’uniformisent : on parle de "village-monde" ou "planétaire".
On porte des jeans dans le monde entier en mangeant des sandwiches McDo et en buvant du coca… On regarde "Friends" dans des centaines de pays et les équipes de tournage se succèdent au Fort Boyard, pour tourner la version turque ou anglaise de l'émission…
Comme nous l'avons dit précédemment : les consommateurs ont accès à des produits venant du monde entier : on consomme des tonnes de bananes dans des pays où elles ne poussent pas! Les guerriers Masaï du Kenya ont aussi le droit et la possibilité d'avoir des téléphone portables et les films Bollywood font un tabac bien au-delà des frontières de l'Inde… Toutes les activités des FTN doivent être pensées à l'échelle mondiale = ex on recherche des noms voitures qui puissent être transférables d'une langue à autre = twingo, punto, tipo…
Les plus forts à ce petit jeu restent les Etats-Unis, qui imposent leur culture et leur mode de vie. Ce qui n'est pas sans provoquer des résistances cependant (cf. l'anti-américanisme).
II) UN MONDE D'INÉGALITÉS FLAGRANTES
SECONDE SERIE DE QUESTIONS "un monde d'inégalités flagrantes"
A) Comment mesurer le niveau de développement d'un pays ?
Impossibilité de mesurer la pauvreté humaine au seul critère matériel : PNB et PIB ne suffisent pas
Def. Pauvreté humaine = être privé des droits et opportunités les plus essentielles au développement humain.
S’exprime par * durée de vie brève ;
* déficit éducation de base ;
* manque de moyens matériels ;
* exclusion ;
* privation liberté et dignité.
Le seul moyen de mesurer si pays est pauvre ou riche, développé ou pas en fonction de ces critères : calcul IDH et d’autres…
Cela permet d'établir une typologie (une répartition des pays selon des critères précis).
Deux grands ensembles émergent : le Nord et le Sud (ce qui n'a pas grand-chose à voir avec des histoires d'hémisphères… : l'Australie est un pays riche et développé de l'hémisphère sud et l'Afghanistan est dans l'hémisphère nord).
B) La fracture N/S
1/ Un Nord riche et développé
Le Nord concerne une minorité d'États dans le monde : leur industrialisation est ancienne et ils sont entrés depuis longtemps dans la consommation de masse (accès du plus grand nombre à une grande quantité de produits fabriqués en série par l'industrie).
Tous les indicateurs sont favorables :
- Forts PIB/PNB
- Longue espérance de vie (accès facile aux médecins, aux médicaments, alimentation variée et riche…)
- Taux de scolarisation important, faible taux d'analphabétisme
- Equipement important des foyers : voitures, télé, matériel audio, vidéo, informatique, etc…
Ces pays sont maîtres de la mondialisation et du système-monde.
Principales places boursières et financières sont dans la Triade (les trois pôles les plus puissants = Etats-Unis, Japon et Union européenne) : Wall Street à New York, Kabuto Sho à Tokyo…
Le Nord compte les principaux ports d'exportation et d'importation.
Il domine ou intervient avec une grande influence à l'ONU, au FMI, à la Banque mondiale…
Il est le berceau des FTN = 85 des 100 premières sont des FTN de pays du Nord (Etats-UnisU à eux seuls = 1/2 des mille premières entreprises de la planète).
Surtout, il a un quasi monopole de l'information (agences de presse, chaînes de télévision, banques de données… )
Bien que souvent concurrents, les pays du Nord sont également partenaires (les 2/3 de leurs échanges commerciaux se font entre eux, l'autre tiers étant dirigé vers une zone d'influence dans le Sud).
2/ Un Sud pauvre en voie de développement
Le Sud, c'est la majorité des États dans le monde.
On a longtemps appelé ces pays "Tiers-Monde". Maintenant, on les appelle plutôt PED = Pays en Développement (selon la classification de l'ONU, ce sont les pays ayant un PNB/h<5000$) pvd =" Pays" savoir =" ceci">C) Une réalité cependant plus complexe : des Nord, des Sud
1) Un Nord hétérogène
Le Nord est divisé en plusieurs catégories : il n'y a pas d'égalité de richesse dans tous les pays riches du Nord
* Pays les plus dynamiques économiquement, maîtres de la mondialisation = vieux pays industrialisés d'économie libérale : Etats-Unis, Europe occidentale, Japon (composant la TRIADE ou oligopole) + Canada, Nouvelle Zélande et Australie.
Au sein de ce groupe, le PIB peut cependant varier de 1 à 4 (différence entre l'économie des Etats-Unis et le Portugal). Même au sein de l'UE, il existe de fortes disparités (Cf. Allemagne/Grèce).
* Des espaces moins puissants, moins dynamiques au sein du Nord
- NPIA (Nouveaux Pays d'Industrialisés d'Asie, à distinguer des NPI du Sud!) :
Les trois Dragons depuis "disparition" Hongkong (Singapour, Corée du Sud., Taiwan). Ces pays asiatique viennent d'intégrer le Nord. Leur croissance économique est exemplaire (développement sur le modèle japonais). Mais, ils ne "pèsent" pas encore assez du point de vue du poids économique, mais aussi diplomatique.
- ex-pays communistes : Europe de l'Est
Recul de l'économie pour la plupart, mais pas sans espoir…. Cas le plus terrible = la Russie avec la chute de sa production industrielle et même de son espérance de vie [64 ans en 1990, 57 ans en 1997], mais aussi la Roumanie. Mais, pour les pays d'Europe de l'Est qui ont intégré l'UE en 2004 et en 2007, les choses évoluent très vite et la situation s'améliore, même si des difficultés persistent.
2) La diversité du Sud
* Les PMA
Parmi les PVD, les PMA (Pays les Moins Avancés) représentent environ une quarantaine de pays majoritairement en Afrique, mais aussi en Asie centrale et en Amérique latine (Pérou). Caractéristiques = secteur primaire hypertrophié (jusqu'à 80% de la population active travaillant dans l'agriculture) ; industrialisation peu importante, tertiaire quasi inexistant ; croissance faible (parfois négative) et surendettement. Bref = horreur… Des pays à la dérive, de + en + déconnecté éco mondiale. Ces PMA sont les périphéries isolées et délaissées de la mondialisation : des pays enclavés, sans grandes ressources, sans intérêt stratégique pour le Nord et qui connaissent une succession de crises. Leur IDH recule.
* Les PVD qui participent à la mondialisation
Ils participent à la croissance économique mondiale, mais sans la diriger : ils subissent les événements extérieurs et dépendent, dans une large mesure de la croissance des pays du Nord. Ils sont surtout exploités par les pays du Nord qui ne s'intéressent à eux que pour leurs matières premières ou le faible coût de leur main-d'œuvre. Ils ont donc des relations avec le Nord, mais, le plus souvent, cela se fait à l'avantage du Nord sans générer une forte croissance interne, ni le développement.
On distingue ainsi :
- Une quinzaine de NPI. Dans cet ensemble = il y a des sous catégories =
* Les "Bébés-Tigres" = des pays ayant adopté, avec un succès inégal, le modèle de développement industriel des dragons = Malaisie, Philippines, Thaïlande et Indonésie = pays-ateliers (fabriquent pour les FTN occidentales).
* Des pays semi industrialisés : Mexique, Brésil et, bien que moins vigoureux, Chili, Argentine, Afrique du Sud.
- Des pays intermédiaires. Tentative développement dans les années 70 et 80, avec des capitaux étrangers. Ce sont des pays très endettés qui dépendent beaucoup du Nord. Mais, pour certains, ils arrivent à s'intégrer dans l'économie mondiale grâce à leurs matières premières (ex. : Côte-d'Ivoire)
- Des cas "à part" :
* Les pays exportateurs de pétrole : Moyen Orient, mais aussi Nigéria, Vénézuela. Le pétrole est une matière première qui rapporte, mais le développement est parfois géné par les fluctuations du prix du pétrole et/ou une population peu nombreuse.
* Les cas bien spécifiques de l'Inde et de la Chine. Ce sont, incontestablement, deux puissances régionales s'intégrant dans l'économie mondiale avec des PNB tout à fait honorables : ils montent même en puissance. Mais, le gigantisme de la population (1,4 milliard de Chinois et 1 milliard d'Indiens) et les conditions de vie de cette dernière font que ces pays restent des PVD.
D) Des inégalités accentuées par la mondialisation
La thèse avancée par les partisans du capitalisme libéral, c'est que la mondialisation est génératrice de croissance et de richesse. Mais, cette thèse est démentie non seulement par altermondialistes (les opposants à la mondialisation sous sa forme actuelle et qui souhaitent une autre mondialisation, plus juste, plus équitable), mais aussi des organismes comme le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement).
Car la mondialisation a aussi ses effets pervers.
Les contrastes mondiaux, en termes de revenus et de développement, ne semblent pas se combler et même renforcer les inégalités par inégale desserte du monde par les réseaux. (Cf. l'Afrique à l'écart de l'échange planétaire qu'est censé favoriser internet et qui au contraire isole toujours plus le continent africain).
D'une manière générale : les PMA, sont déconnectés de l’économie-monde (l’Afrique subsaharienne et l’Asie centrale sont des espaces marginalisés, délaissés par ce phénomène)
La mondialisation est la marque de la domination du Nord, centre du monde, d’où sont originaires la quasi totalité des FTN et qui contrôle ce système-monde, sur le Sud, partagé en périphéries plus ou moins intégrées (selon leur degré de participation à la mondialisation).
Les Suds n’ont pas les retombées positives de la mondialisation, mais presque toutes celles négatives !
Ils se sont économiquement "ouvert" sous la pression du FMI, mais cela n'a pas toujours été bénéfique :
- Part Afrique dans le commerce mondial = 5% début 80’s ; 2% actuellement !
- Ouverture = entrée dans ces pays de produits manufacturés importés, qui étouffent les productions nationales qui ne peuvent rivaliser avec ces produits venus d'ailleurs et souvent bien moins chers.
- Pour les pays les plus chanceux, ceux disposant de ressources naturelles négociables, ils sont victimes de l'échange inégal. cf. l'uranium du Niger représentant 40% des revenus pays dans les années 80 et plus que 10% maintenant, alors qu'autant d'uranium est extrait.
- L'importations produits agricoles coûtant moins chers que les productions locales (agriculture vivrière) provoque un fort exode rural. Des armées de chômeurs viennent s'entasser dans les bidonvilles des grandes agglomérations et alimentent les migrations internationales clandestines puisque les pays riches (et pas seulement eux !) ferment leurs frontières…
Les nombreux dysfonctionnements de la mondialisation sont de plus en plus dénoncés par certains contre-pouvoirs existant sous forme ONG (Organisations Non Gouvernementales, comme Médecins Sans Frontières, Amnesty International, Greenpeace, Attac !, le Collectif pour l'abolition dette, etc.) s'appuyant sur l'opinion publique.
Autre effet pervers : la diffusion planétaire d'images par les médias exposant une richesse du Nord de plus en plus insolente pour les plus démunis . Avec la révolution des transports aériens, les populations les plus pauvres sont potentiellement à quelques heures des richesses du Nord, ce qui accentue les tensions mondiales, liées attraction exercée par pays riches.
Le Sud exploité réagit :
- par la violence : avec la montée des intégrismes qui exploitent le ressentiments des populations ou le terrorisme (cf. Al Quaida voulant abattre les Etats-Unis)
- par un repli identitaire : cf. Indonésie et pays Asie du Sud-Est dénonçant l'universalité des droits de l'Homme (DDHC et DUDH) comme des valeurs purement occidentales qui ne seraient pas celles de l'Orient…
III) EXPLOSION DÉMOGRAPHIQUE ET URBANISATION : DES PHÉNOMÈNES IRRÉVERSIBLES ?
A) L'explosion démographique
TRAVAIL SUR LE DOC 2 p. 116 + TRANSITION DÉMOGRAPHIQUE
Environ 6,5 milliards d’hommes sur la planète (us census)
Pop mondiale = 2 siècles pour x2 entre 1650 et 1850 (500 millions à 1 milliard). Ms seulement 60 ans pour x3 (de 2 à 6 milliards entre 1940 et 2000) = explosion démographique.
L’ensemble asiatique = + 1/2 pop mondiale = domine ts les autres par l’augmentation en valeur absolue : entre 1950 et 1994, l’Asie voit sa population augmenter de près de 2 milliards d’hommes.
Ts les ensembles géographiques connaissent un accroissement de leur population, mais le taux annuel moyen varie entre 2,6 % pour l’Afrique et 0,1 % pour l’Europe et les pays de l’ex-URSS.
Ms constat à nuancer : TRANSITION DÉMOGRAPHIQUE
On estime que la population mondiale en 2025 atteindra entre 8,470 milliards (prévision moyenne) et 12 milliards (prévision la plus forte).
Pour les ensembles qui ont terminé leur transition démographique entre 1950 et 1994, leur croissance ralentie, serait faible d’ici 2025 (voire quasiment nulle en Europe par exemple).
Net ralentissement de la croissance mondiale envisgé. Le taux annuel moyen de croissance prévu serait de 1,3 % (1,8 % sur la période précédente). Tous les ensembles, à l’exception de l’Afrique, qui maintiendrait le taux de 2,6 %, devraient connaître une baisse marquée. L’Asie verrait son taux annuel moyen descendre à 1,2 % à cause du ralentissement de l’accroissement naturel en Chine (0,7 %) et en Inde (1,3 %).
B) De plus en plus d'urbains sur Terre
TRAVAIL SUR LES DOCS 3 ET 4 p. 143 + RÉSUMÉ p. 145
Depuis les années 50, l’urbanisation s’est étendue au monde : le taux mondial d’urbanisation a doublé en 10 ans (de 15 à 30% entre 1950 et 1960). Les estimations pour 2050 prévoient que 3 habitants de la planète sur 4 vivront en ville.
1) Une croissance urbaine rapide dans le Sud
- Taux d’urbanisation du Sud = 50%, donc faible avec cependant de fortes différences selon les continents (mais aussi selon les pays : 2% de la population est urbaine au Bhoutan, 97,5% au Koweït). Mais le taux de croissance urbaine annuel est rapide dans tous les PED (3% par an en moyenne)
Raisons = attrait que représente villes (cf. POLYCOP)
2) Une croissance ralentie dans le Nord
Dans les pays industrialisés, le taux d’urbanisation est supérieur à 75% (supérieur à 80% en Europe scandinave et Amérique du Nord : on considère que le processus d’urbanisation est terminé) : c’est lié à l’urbanisation du XIXe due à la Révolution industrielle. Mais, il varie peu : le taux annuel moyen de croissance est de 0,8% (0,5% en Europe, Russie et Japon ; 1% aux Etats-Unis en raison de l’arrivée dans les villes d’immigrants étrangers).
Raisons : fin exode rural, faible démographie (transition démographique achevée)
jeudi 6 mai 2010
TROISIEMES : PREPARATION DU CAHIER
En classe, nous travaillerons essentiellement sur des fiches d'exercices, des sujets de type brevet, afin de s'approprier concepts et notions relatifs à chaque chapitre. Nous regardons également quelques documentaires, sur lesquels il conviendra de prendre des notes.
NB : Les cours seront mis en ligne au fur et à mesure : je ne peux donc que vous conseiller de vous connecter régulièrement. Pour ceux qui n'auraient pas de connexion internet disponible chez eux, ces impressions peuvent être faites au CDI ou chez des proches qui disposent d'une connexion.
POUR LES 3e5
Nouvelle page : mettre en rouge le titre suivant LA MARCHE A LA GUERRE
Coller le cours sur polycopié et laisser derrière 4 pages vierges.
Nouvelle page : mettre en rouge le titre suivant LES GRANDES PHASES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE
Coller le cours sur polycopié et laisser derrière 5 pages vierges.
NB : vous aurez un QCM sur ces deux chapitres (date communiquée ultérieurement).
Nouvelle page : mettre en rouge le titre suivant LA SECONDE GUERRE MONDIALE
Coller le cours téléchargeable ici et laisser derrière 16 pages vierges.
POUR LES 3e2 :
Fin du cours sur la Seconde Guerre mondiale téléchargeable ici (à mettre à la suite de votre cours) et laisser derrière 6 pages vierges.
POUR LES 3e5 COMME POUR LES 3e2 :
Nouvelle page : mettre en rouge le titre suivant LE BILAN DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE
1/ Sous le titre : répondre aux six questions sur les documents p.98-99 (en rédigeant des phrases)
Nouvelle page : mettre en rouge le titre suivant L'ORGANISATION GEOGRAPHIQUE DU MONDE D'AUJOUD'HUI
Coller le cours téléchargeable ici
Laisser derrière 14 pages vierges.
Nouvelle page : mettre en rouge le titre suivant L'AFFRONTEMENT EST/OUEST
Coller le cours téléchargeable ici et laisser derrière 13 pages vierges.
Nouvelle page : mettre en rouge le titre suivant DECOLONISATION ET EMERGENCE DU TIERS-MONDE
Coller le cours téléchargeable ici et laisser derrière 6 pages vierges.
Nouvelle page : coller le polycopié "la notion de puissance".
1/ Répondre aux questions du dossier p.220-221.
Nouvelle page : mettre en rouge le titre suivant LE JAPON
Coller le cours téléchargeable ici et laisser derrière 7 pages vierges.
Nouvelle page : mettre en rouge le titre suivant L'UNION EUROPEENNE
Coller le cours téléchargeable ici et laisser derrière xx pages vierges.
Nouvelle page : mettre en rouge le titre suivant LA FRANCE DEPUIS 1945
Coller le cours téléchargeable ici et laisser derrière 8 pages vierges.
Nouvelle page : mettre en rouge le titre suivant LES INSTITUTIONS DE LA Ve REPUBLIQUE
Lire et maîtriser le cours proposé dans le manuel aux pages 352 à 357 et laisser derrière 8 pages vierges.
Nouvelle page : mettre en rouge le titre suivant LES MUTATIONS DE L'ECONOMIE FRANçAISE ET LEURS CONSEQUENCES GEOGRAPHIQUES
Coller le cours téléchargeable ici et laisser derrière xx pages vierges.
Nouvelle page : mettre en rouge le titre suivant LA DEFENSE ET LA PAIX
Coller le cours téléchargeable ici et laisser derrière xx pages vierges.
lundi 14 septembre 2009
vendredi 11 septembre 2009
Pour commencer à réviser le brevet... Les repères
Deux liens bien utiles et ludiques...
- Pour la géographie :
http://clg-republique-49.ac-nantes.fr/pedagogie/matieres/hist-geo/Livres/Reperes_geo/index-reperes_geo_college.html
- Pour l'histoire :
http://clg-republique-49.ac-nantes.fr/pedagogie/matieres/hist-geo/Livres/Reperes_hist/index-reperes_histoire_college.html
Source : liens extraits du site du collège République de Cholet (Académie de Nantes).
La liste des repères à maîtriser :
EN HISTOIRE :
Programme de sixième :
VIIIe millénaire av. J.-C. : naissance de l’agriculture (Mésopotamie).
IVe millénaire av. J.-C. : naissance de l’écriture.
IIe - Ier millénaire av. J.-C. : le temps de la Bible.
Ve siècle av. J.-C. : apogée d’Athènes (Périclès, le Parthénon).
52 av. J.-C. : victoire de César sur Vercingétorix à Alésia.
Ier siècle : début du christianisme.
IIe siècle : apogée de l’Empire romain.
Ve siècle : dislocation de l’Empire romain.
Programme de cinquième :
496 : baptême de Clovis.
622 : l’hégire (début de l’ère musulmane).
800 : couronnement de Charlemagne.
987 : avènement d’Hugues Capet.
XIIIe siècle : Louis IX (Saint Louis) - le temps des cathédrales.
1453 : chute de Constantinople.
Milieu du XVe siècle : naissance de l’imprimerie en Occident (Bible de Gutenberg).
1492 : prise de Grenade - découverte de l’Amérique.
XVIe siècle : Réformes protestantes (Luther, Calvin).
Programme de quatrième :
1661-1715 : Règne personnel de Louis XIV (Versailles).
Milieu du XVIIIe siècle : l’Encyclopédie.
Deuxième moitié du XVIIIe siècle : machine à vapeur (James Watt) - début de l’âge industriel.
1789 : prise de la Bastille - Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.1792 : proclamation de la République.
1804-1815 : premier Empire (Napoléon Ier).
1815-1848 : monarchie constitutionnelle en France.
1848-1852 : seconde République (suffrage universel - abolition de l’esclavage).
1852-1870 : second Empire (Napoléon III).
1870-1940 : troisième République.
1885 : Pasteur découvre le vaccin contre la rage.
1898 : Affaire Dreyfus.
Programme de troisième :
Août 1914, début de la Première Guerre mondiale.
1917 : révolutions russes.
11 novembre 1918 : armistice.
1929, collectivisation des terres en URSS.
Janvier 1933 : Hitler, chancelier.
1935 : lois de Nuremberg
1936-1938 : grands procès de Moscou.
1936 : lois sociales du Front populaire..
Septembre 1939 : invasion de la Pologne.
18 juin 1940 : Appel du Général de Gaulle.
1944 : droit de vote des femmes.
1945 : Sécurité sociale.
Mai 1945 : capitulation allemande.
Août 1945 : Hiroshima.
1947 : Plan Marshall; indépendance de l’Inde.
1947-1958 : IVe République.
1949 : République populaire de Chine.
1954-1962 : Guerre d’Algérie.
1957 : Traité de Rome.
1958-1969 : les années de Gaulle.
1981-1995 : les années Mitterrand.
1991 : éclatement de l’URSS.
1992 : Traité de Maastricht.
EN GEOGRAPHIE :
Grands repères terrestres :
Équateur, tropiques, cercles polaires. Zones chaude, tempérées, froides.
Continents et océans
Grandes chaînes de montagnes : Himalaya, Andes, Rocheuses, Alpes.
Forêts denses (Amazonie, Afrique centrale). Déserts (Sahara).
Les grands fleuves : Nil, Congo, Gange, Yangzi, Amazone, Mississippi.
Les isthmes de Suez et de Panama ; le détroit de Gibraltar.
Population, États et villes d'Afrique, d'Asie et d'Amérique :
Les foyers de très fortes densités humaines, les mégalopoles américaines et japonaises.
Les États du Maghreb, l'Égypte. L'Union indienne, la Chine, le Japon, les États-Unis, le Canada, le Mexique, le Brésil.
Le Caire, Pékin (Beijing), Shanghai, Bombay, Calcutta, Tokyo, New-York, Los Angeles, Sao Paulo, Mexico.
L'Europe :
Les mers principales : Méditerranée, mer du Nord, mer Noire, mer Baltique.
Les grands fleuves : Volga, Danube, Rhin.
Les États de l'Europe.
Les États de l'Union européenne et leur capitale.
La France :
Les fleuves : Garonne, Loire, Rhône, Rhin, Seine.
Les montagnes : Alpes, Jura, Massif central, Pyrénées, Vosges.
Les grandes agglomérations : Bordeaux, Clermont-Ferrand, Lille, Lyon, Marseille, Metz, Nantes, Nancy, Nice, Paris, Strasbourg, Rennes, Rouen, Toulouse.
Les régions administratives, les DOM-TOM.